Il est fréquent que les gens confondent la fonction de l’antiquaire et celui du brocanteur. Si ce dernier achète et revend des objets en tout genre et peu coûteux, l’antiquaire collecte et commercialise des objets anciens. Mais comment devient-on antiquaire ? Faut-il se spécialiser ? Retrouvez les réponses à ces questions dans les lignes qui suivent.
Brève description de l’activité principale d’un antiquaire
D’une part, l’antiquaire recherche et acquiert des objets anciens. À titre indicatif, un objet est considéré comme étant « ancien » lorsque sa fabrication remonte à plus de cent ans. Sa valeur est donc fonction de son ancienneté. L’antiquaire passe le plus claire de son temps à sillonner les brocantes, les salles d’exposition et les vides greniers pour trouver des pièces singulières et authentiques.
En effet, en tant que connaisseur de l’histoire de l’art, ce professionnel peut aisément identifier les objets anciens. Malgré cela, ce métier demande un brin de curiosité et une grande persévérance. En effet, ce n’est pas tous les jours que l’on déniche des objets rares.
En outre, cet expert de l’antiquité peut établir la différence entre un objet authentique et une contrefaçon. Il tient compte de plusieurs critères dans l’estimation de la valeur d’un article, en l’occurrence son authenticité, sa rareté et sa singularité.
D’autre part, l’antiquaire œuvre dans la restauration et la vente des objets anciens. Avant de les remettre sur le marché, l’antiquaire peut procéder à la remise à neuf des objets qu’il a trouvés. En les restaurant, il fait ressortir leur valeur. Leur restauration permet d’ailleurs d’attirer les acquéreurs potentiels. L’antiquaire dispose généralement d’un atelier dédié à ce type de travaux. Il peut alors s’en charger lui-même ou recourir à l’aide de spécialiste tel que l’ébéniste, le doreur ou le restaurateur d’objets anciens pour la restauration des objets. Il peut également requérir l’avis et les conseils d’un expert de la culture avant d’acheter ou de revendre une pièce. Malgré cela, l’antiquaire est un entrepreneur indépendant. Il assure la gestion de sa boutique d’antiquité où il expose les perles rares qu’il trouve.
Quelles sont les qualités que devrait avoir un bon antiquaire ?
Avant toutes choses, sachez que pour devenir antiquaire expérimenté comme https://www.antiquaire-45.fr/ qui œuvre dans le Loiret, l’apprenti ne suit pas forcément une formation spécifique. Le plus souvent, les personnes qui exercent ce métier héritent leur savoir-faire et leurs connaissances en œuvre d’art de leurs parents qui étaient eux-mêmes antiquaires. Pour se démarquer dans ce secteur, il demeure nécessaire d’avoir une spécialisation. En effet, de nombreuses universités proposent actuellement des formations en vue de l’obtention d’une licence ou d’un master (bacc+5) en histoire et commerce de l’art. En outre, l’antiquaire doit avoir quelques qualités.
D’abord, il doit véritablement être passionné par les œuvres d’art anciennes. On ne peut exercer ce travail sans passion. Justement, l’amour de ce travail demeure la seule motivation quand l’affaire traverse des impasses.
Ensuite, il faut que l’antiquaire soit curieux et persévérant. Ces qualités sont la conséquence directe de la passion. Elles poussent ce professionnel à vouloir en connaitre davantage sur les pièces qu’il souhaite se procurer. Il ne manque jamais une occasion qui lui permet d’étoffer ses connaissances en histoire et commerce de l’art. Il importe de remarquer que ce sont des amateurs d’art qui acquièrent principalement les objets anciens que l’antiquaire revend.
Enfin, il est nécessaire qu’il ait des notions en commerce et en gestion d’entreprise. Il doit disposer d’un bon sens du relationnel et d’une forte capacité de négocier pour concrétiser une belle vente. Par ailleurs, il doit être en mesure de gérer les avoirs de sa boutique d’antiquité.