Les VTC deviennent aujourd’hui des moyens de transport en commun à part entière. Plus confortables et plus « discrets » que les taxis, ils se présentent comme les meilleures solutions pour visiter une ville ou pour aller rapidement à la gare ou l’aéroport. La fulgurante montée en popularité de ce type de service a permis à bon nombre de personnes de trouver un travail décent et viable, en tant que chauffeur VTC. Ce métier est bien évidemment régi par certaines règles. Pour pouvoir l’exercer, il est important de suivre une formation et de posséder une carte VTC.
L’indispensable carte VTC
Il s’agit d’une condition sine qua non pour pouvoir exercer le métier de chauffeur de VTC. Pour l’obtenir, on doit réunir quelques conditions :
- Demande auprès de la préfecture du domicile du demandeur :
D’abord, il faut formuler une demande auprès de l’administration compétente, la préfecture. Il est possible, pour certaines circonscriptions, de remplir le formulaire de demande par courriel ou par courrier classique.
- Pièces justificatives qui accompagnent la demande :
Ensuite, la carte n’est accordée à ceux qui présentent les pièces de dossier suivantes :
- Une attestation de réussite de l’examen VTC : ou un document similaire. Il est possible de suivre une formation VTC pour l’obtenir plus facilement. Cela permet aussi de connaître les rudiments du métier. Celle-ci n’est pas exigée si la personne dispose d’une expérience en matière de conduite VTC.
- Une attestation d’aptitude physique à conduire ou un certificat médical.
- Un certificat de résidence ou une attestation similaire.
- Une carte d’identité.
Un chauffeur VTC : autoentrepreneur ou salarié ?
En effet, pour devenir conducteur de VTC, on a donc le choix entre le statut de salarié ou d’autoentrepreneur. Chacune de ces deux options présente des avantages et des inconvénients.
En tant que salarié, un chauffeur VTC travaillera ainsi pour un employeur, qui peut être une petite entreprise ou une plateforme. Il est assuré d’une certaine stabilité d’emplois puisqu’il profite d’un contrat de travail en bonne et due forme. Il gagne chaque mois un salaire de base en plus des primes de performance. Toutefois, il reste soumis à de nombreuses obligations comme le respect des horaires de travail et des consignes de son employeur. Il ne détermine pas librement son emploi du temps.
En tant qu’autoentrepreneur, il dispose par contre de plus de liberté. Il adapte ses horaires et zones de travail en fonction de ses besoins. Mais le plus grand avantage lorsqu’on travaille en tant que chauffeur VTC indépendant reste les gains. Plus de clients rapportent plus d’argent. Quoi qu’il en soit, pour que l’activité reste viable, il faudra en maîtriser la gestion.
Création d’entreprises pour les chauffeurs non-salariés
Afin d’être en règle par rapport à la réglementation en vigueur, les chauffeurs de VTC indépendants doivent adopter une forme juridique. Un simple statut d’autoentrepreneur ou de micro-entrepreneur suffit. Pour ceux qui n’enregistrent qu’un chiffre d’affaires de moins de 7000 euros par mois, ils peuvent profiter de nombreux allègements fiscaux. C’est le cas notamment de la TVA.